27 févr. 2012

Avant la Thaïlande

Quelques petits mots avant mon départ pour Melbourne ce soir, pour prendre l'avion demain en direction de Bangkok !

En essayant de faire un premier bilan de ces quatre premiers mois à Sydney, après le premier coup dur avant même d'avoir poser le pied en Australie, je dirais que :

- niveau travail, quand il y en a, il y a moyen de se faire de l'argent. Et plutôt convenablement même. Mais quand on ne travaille pas (ou pas beaucoup) et bien comme partout, mais peut-être plus particulièrement à Sydney (ville dont on dit qu'elle est l'une des plus chère au monde) : on galère. On fait plus attention à ce que l'on dépense, on fait moins de sorties, ... Heureusement que les dernières semaines de février m'ont été profitables, j'ai pu ainsi renflouer un peu le compte bancaire.
(et je me dois de faire une petite rectification sur l'induction, qui est en fait la réunion d'information précédent le job, mais pas un travail en lui même. Mais vue que je ne sais pas comment appeler ce travail et bien je dirais que j'ai été Labourer autant dans la construction que dans l'induction).

- niveau sortie/rencontre : et bien vu que tout (ou presque tout) est lié à l'argent, je ne suis pas souvent sortis faire la fête bien qu'il y ai eu pas mal de rencontres sympathiques quand même (Fabien, mes premiers collocs (les Italiens) avec qui j'ai gardé le contact, Mathieu puis Ake, Mathilde et Julia, David un de mes collocs Français avec qui j'ai passé de bonnes soirées tranquilou à l'appart, ...). On ne se retrouve jamais seul, même à l'autre bout du monde, on rencontre toujours des gens.

- niveau météo : nul, à chier, pourris, ... beaucoup disent que c'est le pire été depuis une décennie. Toujours est-il qu'il a plu assez souvent, et quand ce n'était pas le cas il faisait assez gris. Peu de journées belles et ensoleillées se sont succédées. Je n'ai que très peu bronzé. Espérons qu'à l'avenir le soleil sera au rendez-vous.

Pour finir avec Sydney, on dit qu'il y a beaucoup d'Asiatiques (et c'est vrai) et que Melbourne est une ville beaucoup plus Européenne. Pourtant j'ai rencontré énormément d'Européens et de Français (trop ?) à Sydney. Je pense avoir améliorer quand même un peu mon anglais (quatre mois quand même que je suis dans un pays anglophone !) mais pas assez à mon goût. Et ce n'est pas dans les mois qui suivent que ça va s'arranger.
Sinon, Sydney est vraiment une ville agréable à vivre et sympathique avec toujours de l'animation.

Trois articles dans le même mois. Vous êtes chanceux car pour la suite de mes aventures, la seule certitude que j'ai, à propos de mon avenir, ce que nous serons souvent sur les routes !

13 févr. 2012

Merci, je suis un grand garçon !

Quitte à en surprendre (voir choquer ?) quelques-uns mais que cela ne vous en déplaise, je me dois de vous le dire : s'en est assez !
Je suis sur que ça part d'une bonne intention, j'apprécie les mots d'encouragements et que l'on prenne de mes nouvelles, mais à ceux qui me disent :

"T'as trop de chance."
"Profites-en bien."
"Je t'envie."

à la longue, de se l'entendre dire trop souvent, ça en devient agaçant, assourdissant, barbant, casse-pieds, déplaisant, énervant, ennuyant, excédant, fâcheux, fatiguant, harassant, irritant, lassant, pesant, rébarbatif, tannant ...
Je ne cherche pas à vous vexer en disant cela, mais juste comprenez moi : voilà deux ans maintenant que je voyage mais ces "gentils" mots n'ont commencé à m'être destinés que depuis un an et demi. Cela coïncide avec mon départ pour le Canada (qui est une destination de rêve, je vous l'accorde) et encore plus maintenant que je suis en Australie. Mais pourquoi, pas (ou très peu) ne se sont adressés à moi en ces termes quand je suis parti en Allemagne ? Cela vous fait moins rêver ?
Est-ce que de faire ce que l'on veut, au moment où l'on veut fait partis de ces choses incroyables/exceptionnelles ? Ou simplement de la banalité ?
Alors, j'aimerais à mon tour vous dire : faites vous donc parti de ces gens qui ne vivent leurs rêves qu'à travers ceux des autres ? Pourquoi ne partez-vous pas, vous même ? Qu'attendez-vous pour franchir le pas ?
Vous verrez ainsi si tout est aussi facile que vous ne pensez, et ne venez pas me dire que c'est plus facile à dire qu'à faire. Il suffit de mener sa vie comme on l'entend et comme on le veux.

Je ne voyage pas pour vous mais bien pour moi (oui je suis un égoïste).
Je n'ai pas attendu que vous m'incitiez à le faire pour en profiter.
La seule chance que j'ai eu, c'est que mes parents ne se soient pas opposés à mes projets et me soutiennent.

"Merci, je suis un grand garçon !"

6 févr. 2012

Il faut savoir prendre des risques, qu'ils disent . . .

En ce mois de janvier, je n'ai rien de bien nouveau à mettre à mon actif.

Niveau boulot, je m'obstine à rester dans le même domaine, bien que j'essaye de me diversifier en travaillant de temps à temps dans la construction comme labourer (manœuvre). Mais d'un point de vue général, le mois de janvier a été (très) calme professionnellement. Donc pas beaucoup de rentrées d'argent, pas beaucoup de dépenses, pas beaucoup de sorties, pas beaucoup de rencontres.
Avec mon expérience dans la restauration, j'aurai pu tenter ma chance dans un restaurant, mais il m'aurait (certainement) fallu passer le RSA (Responsible Service of Alcohol, certificat équivalent à la White Card pour la restauration pour servir de l'alcool ).
En étant inscris dans deux agences intérimaires en induction et une en construction, je pensais à peu près pouvoir m'en sortir. Petite erreur stratégique. Espérons que février sera plus prometteur.

Cependant, vu que je n'avais pas grand-chose à faire de mes journées, j'en ai profité pour aller le temps d'un week-end à Canberra, Australian Capital Territory.


"La ville est située à l'extrémité nord du territoire de la capitale, à 280 kilomètres au sud-ouest de Sydney et à 650 km au nord-est de Melbourne. Le site de Canberra a été choisi comme capitale australienne en 1908 ; ce choix fut un compromis entre les deux villes rivales de Sydney et Melbourne, les deux plus grandes villes d'Australie. Le terme de « canberra » désigne un « lieu de rassemblement » en ngunawal, la langue aborigène locale.
Canberra offre une particularité pour une ville australienne : ses plans ont été réalisés avant de commencer la moindre construction. La conception de la ville fut fortement influencée par l'idée de ville verte ; ainsi Canberra possède de vastes zones de végétation naturelle qui lui ont valu le nom de « capitale du bush ».
Siège du gouvernement australien, Canberra abrite aussi le Parlement et la Haute Cour ainsi que de nombreux ministères et directions nationales mais c'est également le siège de nombreuses institutions sociales et culturelles comme la Galerie nationale, le National Museum, le Mémorial de la guerre, l'Université nationale australienne, l'Institut des Sports et la Bibliothèque nationale." (encore une fois, merci Wikipédia).

Si je suis allé à Canberra c'est, en plus d'avoir visité la capitale Australienne, parce que cela m'a permis de faire la rencontre de Mathilde, jeune fille au pair depuis fin décembre dans un petit village à quelques kilomètres de Canberra. C'est Laura (une amie de Cahors) qui nous a présentés via un célèbre site de réseaux sociaux (halalala, cette jeunesse qui fait connaissance par internet ! Ce n'est plus ce que c'était ! Mais bon, il faut vivre avec son temps !). Et puis c'est quand même plus sympa de visiter une ville à deux que tout seul. Surtout une ville comme Canberra; pas très très animée, très grande où l'on marche beaucoup mais où il y a de quoi bien rigoler quand même.



A la fin du week-end, on a rencontré Julia, une jeune Allemande fille au pair, aussi à Canberra (les familles "adoptives" de Julia et Mathilde se connaissent bien, c'est comme ça que le contact a été établi) le temps de boire un petit chocolat chaud chez Gus' et puis tout le monde rentre chez soi.

Deux semaines plus tard, nous nous retrouvons tous réunis pour un week-end de quatre jours, elles sont toutes les deux venues à Sydney célébrer la fête nationale : Australian Day. Entre mes quelques heures de travail et leur (grande ?) session shopping, on a quand même passé quelques moments sympas à visiter la ville malgré une météo maussade ce week-end-là.



Sinon à la fin du mois de février, je pars en Thaïlande pour deux semaines. Mon départ s'effectuera de Melbourne, je quitterai donc Sydney par la même occasion à ce moment-là. J'ai pris mon billet d'avion en faisant en sorte de pouvoir revoir des amies :
- de France;  Lucie et Nathalie qui sont en Thaïlande de fin janvier à fin mars,
- et du Canada; Charlotte qui y sera de mi-mars à mi-mai.
Je n'ai pas de programmes bien définis mais en plus de visiter ce pays, cela me donnera l'occasion d'y revoir tout ce beau monde.

Et à mon retour en Australie, s'il a eu la patience de m'attendre jusque-là, je rejoindrai Mathieu, qui est à côté de Melbourne depuis un mois maintenant, pour partir en road trip en voiture à travers l'île continent. Il nous restera 7 gros mois pour faire le tour tout en travaillant là où l'on trouvera du travail, sûrement dans des fermes en fruit picking.

Yapluka !